La protection de la flore à Madagascar
L’île de Madagascar présente une incroyable biodiversité, près de 5% de toutes les espèces présentes dans le monde. A ce titre, elle mérite une protection proportionnelle à son caractère exceptionnel. Malheureusement, l’île a déjà subi de sérieux dégâts.
Les orchidées
Les orchidées font partie des espèces à protéger. Ce sont d’abord leurs caractéristiques uniques (80% des orchidées à Madagascar sont endémiques) qui les ont menacées : généralement cueillies pour être emmenées et étudiées à l’étranger, la tendance s’est tarie lorsque la reproduction par clonage a été mise au point. L’interdiction de la cueillette dans les années soixante-dix, à Madagascar mais aussi dans le monde, a renforcé cette protection ; cependant, certaines espèces restent très rares à rencontrer dans leur habitat naturel. Et c’est justement leur habitat naturel qui est désormais en danger ; la déforestation fait rage sur l’île. Or, les orchidées poussent principalement en forêts tropicales, et leur survie dépend beaucoup de leurs interactions avec la faune et la flore environnantes ; si l’un des éléments de la chaîne disparaît, c’est toute la chaîne qui est menacée.
Des menaces diverses
Au-delà de la déforestation, la biodiversité de Madagascar est en proie à de nombreux défis. L’un d’entre eux est l’accroissement démographique. Madagascar est un pays pauvre, qui affiche une croissance démographique d’environ 3% par an. Cette augmentation de population n’est pas anodine pour l’environnement. En effet, la population principalement pauvre de l’île est très dépendante de l’agriculture pour survivre ; et la technique agricole de culture par brûlis, majoritairement employée sur l’île, est très néfaste pour l’environnement. La préservation écologique est donc de plus en plus menacée au fur et à mesure de l’augmentation de la population
La pollution
Au-delà de la déforestation, la biodiversité de Madagascar est en proie à de nombreux défis. L’un d’entre eux est l’accroissement démographique. Madagascar est un pays pauvre, qui affiche une croissance démographique d’environ 3% par an. Cette augmentation de population n’est pas anodine pour l’environnement. En effet, la population principalement pauvre de l’île est très dépendante de l’agriculture pour survivre ; et la technique agricole de culture par brûlis, majoritairement employée sur l’île, est très néfaste pour l’environnement. La préservation écologique est donc de plus en plus menacée au fur et à mesure de l’augmentation de la population
Le réchauffement climatique
Enfin, le réchauffement climatique joue également un rôle dans les menaces qui pèsent sur la protection de la flore malgache. Les cours d’eau s’assèchent, la saison des pluies se décale et s’amenuise ; en parallèle, la multiplication des catastrophes naturelles vient mettre en danger les populations ainsi que les écosystèmes ; de plus, elles viennent accentuer le phénomène d’érosion des sols, déjà induit par la mécanisation et le brûlis utilisés dans l’agriculture. Soumises aux glissements de terrain, les forêts sèches comme tropicales voient leur biodiversité engloutie en quelques minutes.